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État des réseaux d’agents en République démocratique du Congo (RDC) 2018

La population de la RDC est extrêmement dispersée au sein d’un pays confronté à des niveaux d’instruction faibles, des antécédents de chocs financiers, des conflits et des infrastructures défaillantes. Une étude récente a montré que, même en excluant la population des zones rurales profondes, seuls 2,3 millions (12 %) de la population adulte disposent d’un compte bancaire. Malgré ces difficultés, le nombre d’abonnés aux systèmes d’argent mobile a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie, passant de 4,9 millions en 2007 à 29,3 millions en 2017, soit un taux de croissance annuel moyen de 20 %, avec un taux de pénétration unique d’abonnés, qui est passé de 8,2 % à 35,5 % sur la même période. Cela offre de solides arguments en faveur de l’argent mobile, compte tenu de la base d’utilisateurs potentiellement importante au regard de la population totale du pays, qui est d’environ 77,2 millions d’habitants. Près de 40 % des individus possèdent un téléphone portable alors que seulement un sur 100 000 a accès à une agence bancaire ou à un guichet automatique de billets (GAB)

État des réseaux d’agents en République démocratique du Congo (RDC) 2018

La population de la RDC est extrêmement dispersée au sein d’un pays confronté à des niveaux d’instruction faibles, des antécédents de chocs financiers, des conflits et des infrastructures défaillantes. Une étude récente a montré que, même en excluant la population des zones rurales profondes, seuls 2,3 millions (12 %) de la population adulte disposent d’un compte bancaire[1]. Malgré ces difficultés, le nombre d’abonnés aux systèmes d’argent mobile a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie, passant de 4,9 millions en 2007 à 29,3 millions en 2017, soit un taux de croissance annuel moyen de 20 %, avec un taux de pénétration unique d’abonnés, qui est passé de 8,2 % à 35,5 % sur la même période[2]. Cela offre de solides arguments en faveur de l’argent mobile, compte tenu de la base d’utilisateurs potentiellement importante au regard de la population totale du pays, qui est d’environ 77,2 millions d’habitants. Près de 40 % des individus possèdent un téléphone portable[3] alors que seulement un sur 100 000 a accès à une agence bancaire ou à un guichet automatique de billets (GAB)[4].

Les paiements et les envois de fonds sont les éléments essentiels permettant aux individus de gérer les risques et de consommer régulièrement. Les agents jouent un rôle central dans l’acquisition et la gestion de clients, mais ils doivent être convenablement formés et rémunérés. Avec des investissements supplémentaires, réalisés dans une perspective de long terme, et un appui efficace des agents dans la réalisation de leurs activités, un meilleur accès à des services financiers, abordables et pertinents, est susceptible de faciliter la croissance des entreprises et de l’épargne personnelle, ce qui contribuera à l’augmentation des revenus de la population cible.

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