La finance technologique représente plus de 50% des 270 offres de mobile banking commercialisées dans le monde, 134 millions de comptes actifs répertoriés en 2017, dont plus de 84 millions en Afrique subsaharienne. Cette évolution est une opportunité pour les acteurs du secteur financier à totalement de repenser leur approche organisationnelle et commerciale dans laquelle le digital joue un rôle primordial à tous niveaux.
Mamadou Diallo, 30 juillet 2019
La finance technologique représente plus de 50% des 270 offres de mobile banking commercialisées dans le monde, 134 millions de comptes actifs répertoriés en 2017, dont plus de 84 millions en Afrique subsaharienne. Cette évolution est une opportunité pour les acteurs du secteur financier afin de totalement repenser leur approche organisationnelle et commerciale dans laquelle le digital joue un rôle primordial à tous niveaux. La digitalisation est déjà une réalité et les institutions de microfinance (IMF) qui en sont conscientes sont mieux outillées pour en tirer partie. La technologie offre au secteur des services financiers d’opportunités, mais aussi d’importantes menaces.
Dans la plupart des cas, la digitalisation a un impact radical sur le modèle économique traditionnel des services financiers. Les institutions qui réalisent des investissements nécessaires à la transformation digitale en tirent profit par :
Les formes de digitalisation communément mises en œuvre dépendent de facteurs tels que le niveau de préparation digitale interne et la maturité du marché. On observe classiquement trois types de digitalisation :
Une transformation numérique plus fondamentale nécessite de repenser les modèles commerciaux, y compris le rôle du groupe d’agents de crédits, qui constituent l’épine dorsale du personnel de la plupart des IMF.
Quels sont les défis liés à cette transformation digitale ?
Les IMF s’engageant dans la digitalisation le font avec une assez bonne vision de l’objectif à atteindre et avec plein d’énergie mais font face à des défis immenses.
Le premier défi et le plus important est celui du manque de compétences, de connaissances et le changement culturel et organisationnel, ce qui peut avoir comme conséquences :
Le deuxième défi concerne le déficit en infrastructures physique, logiciel et sécuritaire :
Le troisième défi est lié à une évaluation approximative de l’impact du projet de digitalisation, conduisant à sous-estimer :
Le processus de transformation digitale implique des choix parfois difficiles, mais en avoir conscience et s’y préparer en avance, peut vous donner les meilleures chances de succès.
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