Au cours des deux dernières décennies, l’écosystème des paiements en République Démocratique du Congo (RDC) a connu une transformation profonde, guidée par la Banque Centrale du Congo (BCC) et soutenue par la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière (SNIF). De l’autorisation des solutions monétiques aux banques en 2005 à la mise en place du switch national Mosolo […]
Au cours des deux dernières décennies, l’écosystème des paiements en République Démocratique du Congo (RDC) a connu une transformation profonde, guidée par la Banque Centrale du Congo (BCC) et soutenue par la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière (SNIF). De l’autorisation des solutions monétiques aux banques en 2005 à la mise en place du switch national Mosolo en 2025, les réformes successives ont cherché à sécuriser les transactions, favoriser l’interopérabilité, stimuler l’innovation financière et promouvoir l’inclusion financière.
L’objectif ? Voir émerger un environnement où banques, opérateurs de mobile money, fintechs et régulateurs travaillent ensemble pour rendre les paiements plus accessibles, abordables et inclusifs.
Cependant, des défis majeurs persistent : fragmentation des acteurs, standards techniques encore disparates, coûts élevés des transactions, faible adoption des solutions numériques par certaines institutions, et un cadre réglementaire parfois complexe ou sujet à interprétation. Ces contraintes freinent le potentiel de l’Open Finance et limitent la capacité des fintechs et autres acteurs à proposer des modèles d’affaires viables, transparents et alignés avec les attentes des consommateurs.
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