Comment améliorer les solutions numériques pour les agents bancaires en RDC ?

Durant la dernière décennie, les régulateurs de beaucoup de pays africains ont mis en place des mesures pour encadrer les activités liées aux réseaux d’agents, les canaux alternatifs ou la distribution des services financiers. Parmi ces mesures: la non exclusivité des agents. En République Démocratique du Congo (RDC), de plus en plus de réseaux d’agents se développent. Par exemple pour les banques (Cash Express, FBN Monie, Ecobank Xpress et Pepele Mobile), pour les IMFs (FINCA eXpress, Cahi Digital, SMICO Digital  et Guilgal Cash), ou encore pour les OTM (M-Pesa, AirtelMoney, Orange Money et Afrimobile Money). Comme dans plusieurs pays, en RDC les fournisseurs de services financiers (FSF) digitaux tels que les opérateurs de téléphonie mobile, les institutions financières, les Fintechs ou autres fournisseurs de services financiers, ne sont plus autorisés à avoir des agents dédiés. Par conséquent, les agents offrent une très large gamme de services des OTM et des institutions financières mais en utilisant à chaque fois un support propre à chaque fournisseur (terminal de paiement ou téléphone).

Cinq astuces pour améliorer l’adoption des paiements marchands en Afrique Francophone

Les paiements électroniques ne représentent que 5% des transactions dans l’UEMOA. Le cash reste donc de loin roi malgré une politique de plus en plus orientée vers la digitalisation des paiements aussi bien dans les administrations, que dans les commerces, démontrée par la progression de l’adoption de ces canaux numériques. En ce sens, si aujourd’hui plus de 80% des paiements se font en espèces, on voit arriver sur le marché une diversité de structures de paiement offrant des solutions de paiements digitaux dans le but de simplifier les transactions. Malgré cela, l’enthousiasme est très timide et l’adoption faible auprès des commerçants. Pourquoi ? 

Série sur les paiements marchands: la technologie

Le paiement marchand est une extension du service d’argent mobile qui connaît un attrait de plus en plus prononcé. Il rencontre un grand intérêt chez les fournisseurs qui souhaite faire partie de la vie des consommateurs. Cependant, l’utilisation du paiement marchand par les consommateurs n’est pas si évident. Quels sont les réels avantages ? Quels sont les obstacles ? Si le paiement marchand représente sans conteste une opportunité intéressante, il reste encore beaucoup de chemin pour proposer le bon produit qui fera l’unanimité.

Les jeunes entrepreneurs ont-ils besoin de nouvelles compétences dans un monde numérique qui évolue rapidement?

D’ici 2030, des compétences numériques seront essentielles pour 50 à 55 % des emplois au Kenya, 35 à 45 % en Côte d’Ivoire, au Nigeria et au Rwanda, et 20 à 25 % au Mozambique et les compétences numériques de base représenteront environ 70 % de la demande, tandis que les compétences numériques non liées aux TIC et de niveau intermédiaire ne représenteront que 23 % de la demande.