Interventions monétaires du HCR dans le camp de réfugiés de Meheba en Zambie : le parcours vers la digitalisation

C’est par une journée chaude et poussiéreuse que notre équipe a fait la route vers le camp de réfugiés de Meheba dans la province Nord-Occidentale de la Zambie. Nous étions plein d’énergie, même si c’était surtout l’adrénaline qui nous faisait tenir après deux jours sans sommeil. Nous allions découvrir les premiers résultats de neuf mois de travail en vue de la digitalisation des interventions monétaires en espèces (CBI) versées aux réfugiés de Meheba, un projet conjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) et du Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU).

WhatsApp pour le suivi et le soutien aux agents ?

Les média sociaux se montrent de plus en plus efficaces pour le suivi et le soutien aux agents opérant dans le domaine bancaire et du mobile money. Les prestataires de services financiers digitaux peuvent s’inspirer de l’évolution de la dynamique du marché pour en faire un cas mutuellement avantageux pour eux-mêmes, les agents ainsi que pour les gérants des réseaux d’agents.

Crédit Digital: Défis et Opportunités

Koffi est planteur de cacao depuis 40 ans dans le village d’Offoriguié, près d’Agboville. Il a ouvert un compte de mobile money pour envoyer de l’argent à ses fils étudiants à Abidjan il y a quelques années. Mais après une expérience malencontreuse, son fils ainé ayant retiré ses fonds car il disposait de son code secret, Koffi a fermé son compte et jeté sa carte SIM. Il s’en remet désormais à l’agent mobile money du village, un jeune homme de confiance connu de tous, pour effectuer ses transactions. Bien qu’il soit conscient des avantages du mobile money dans sa gestion financière, l’incapacité de Koffi à utiliser son compte en toute autonomie limite son utilisation des services financiers digitaux, une situation qu’il accepte résigné.

Les utilisateurs cachés du mobile money en Côte d’Ivoire

Koffi est planteur de cacao depuis 40 ans dans le village d’Offoriguié, près d’Agboville. Il a ouvert un compte de mobile money pour envoyer de l’argent à ses fils étudiants à Abidjan il y a quelques années. Mais après une expérience malencontreuse, son fils ainé ayant retiré ses fonds car il disposait de son code secret, Koffi a fermé son compte et jeté sa carte SIM. Il s’en remet désormais à l’agent mobile money du village, un jeune homme de confiance connu de tous, pour effectuer ses transactions. Bien qu’il soit conscient des avantages du mobile money dans sa gestion financière, l’incapacité de Koffi à utiliser son compte en toute autonomie limite son utilisation des services financiers digitaux, une situation qu’il accepte résigné.

Ces Solutions Simples qui Peuvent Bouleverser l’Avenir de la Finance Digitale en Côte d’Ivoire

L’adoption des services financiers digitaux en Côte d’Ivoire est fulgurante au regard des derniers chiffres publiés par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Elle est d’autant plus forte si l’on considère les utilisateurs non-souscripteurs qui utilisent les services de façon régulière sans jamais s’identifier. Le premier blog de cette série a démontré en quoi ce marché constitue une opportunité commerciale pour les fournisseurs mais aussi une opportunité pour accélérer l’inclusion financière. En effet, notre enquête indique que les utilisateurs reconnaissent les bénéfices du mobile money et sont prêts à adopter ses services, mais ne les utilisent pas ou ont recours à un usage assisté car ils trouvent les services inadaptés à leur niveau d’éducation ou de littératie digitale.

Comment atteindre plus de personnes exclues dans des zones rurales au Togo ?

Selon la banque mondiale, le Togo a enregistré une progression de son taux d’inclusion financière remarquable entre 2014 et 2017 en devançant des pays comme la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Tchad ou le Mali. En Afrique subsaharienne, la proportion de personnes de plus de 15 ans utilisant un service financier formel a presque doublé en 2017 (de 23% en 2011 à 43% en 2017), ce chiffre est passé de 18% à 45% au Togo. En effet les résultats de l’enquête sur la demande des services financiers au Togo publiés par Finscope en 2016 ont révélés que cette augmentation est due principalement à l’introduction des services financiers mobiles de Moov en 2013 qui représentent selon la même étude 24% des plus de 15 ans. Ce dernier taux doit être certainement supérieur depuis l’arrivée de T-Money en octobre 2016.

Étapes simples pour inciter les femmes à plus utiliser les services mobiles

Le deuxième rapport de GSMA Mobile sur l’écart entre les hommes et femmes concernant l’accès au téléphone mobile et aux services internet, montre qu’il y a de bonnes avancées dans les efforts visant à réduire cet écart entre les sexes confirmant ainsi que les actions ciblées font une différence. Cependant, Il reste encore du travail à faire pour éviter de renforcer ce fossé digital. Nous devons comprendre quelles mesures concrètes peuvent être prises pour accroître l’inclusion économique et sociale.

Plaidoyer pour une plus grande présence des femmes dans les réseaux d’agents

Les femmes offrent des services de grande qualité à la clientèle. Elles sont plus prévenantes, disponibles, diligentes et promptes à établir la confiance. Elles sont également plus disposées que leurs homologues masculins à accommoder des femmes et autres personnes vulnérables. Ce sont là des conclusions souvent tirées d’une série d’études qualitatives menées en Inde, en Zambie et sur d’autres marchés d’Asie et d’Afrique. Toutefois des données concrètes relatives à la rentabilité des activités des femmes agents, qui nous permettraient de faire les ajustements appropriés au niveau des stratégies de gestion des réseaux d’agents au profit des femmes, font encore défaut.
L’Institut Helix de Finance Digitale a mené des études représentatives à l’échelle nationale sur les réseaux d’agents de huit principaux marchés de la finance digitale (ANA).

Interventions monétaires du HCR dans le camp de réfugiés de Meheba en Zambie : le parcours vers la digitalisation

C’est par une journée chaude et poussiéreuse que notre équipe a fait la route vers le camp de réfugiés de Meheba dans la province Nord-Occidentale de la Zambie. Nous étions plein d’énergie, même si c’était surtout l’adrénaline qui nous faisait tenir après deux jours sans sommeil. Nous allions découvrir les premiers résultats de neuf mois de travail en vue de la digitalisation des interventions monétaires en espèces (CBI) versées aux réfugiés de Meheba, un projet conjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) et du Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU).

Les partenariats et les innovations seront essentiels pour réduire les problèmes de liquidité des agents de la République Démocratique du Congo

Les récentes observations de l’étude de terrain réalisée par MicroSave auprès des réseaux d’agents de services financiers digitaux de la République démocratique du Congo (RDC), sur la base d’entretiens avec plus d’une cinquantaine d’agents, sont l’occasion d’évoquer dans le blog d’aujourd’hui la gestion de la liquidité